jeudi 12 mars 2009

Albi, 1ère journée


6h du matin, l'ipod, en guise de réveil se met à donner de la voix. Départ pour le salon du cheval d'Albi où nous attend le gala équestre avec Jeane Manson. On rempli van et camion des derniers cartons, des chevaux, sous les lueurs matinales d'un soleil on ne peut plus généreux en ce 11 mars 2009, et c'est parti pour 2h30 de route.
11h30, Albi pointe son nez du haut de sa cathédrale, le parc des expositions, instantanément en sortie d'autoroute, est en vue. Le déroulement habituel s'installe, trouver les boxes qui nous sont attribués, pailler et descendre les chevaux. La journée va être longue. Il faut monter le stand, prendre connaissance de la piste, bûcher le scénario du spectacle car dans tout ça, entre le numéro de feu, les répétitions, le stand et la mise à jour de ce carnet de scène, j'agit, ici à Albi, comme régisseur pour tout le spectacle. Du plaisir, rien que du plaisir.
Jeane est déjà sur place depuis hier, et a commencé ses répétitions. Dany Aile, la metteur en scène, est sur les chapeaux de roue et règle, biensûr, les problèmes de dernières minutes, et les inquiétudes de la réussite du spectacle. Des CD qui ne fonctionnent pas sur des platines de professionnel, c'est toujours rageant, trop professionnelles peut-être ces platines !
Gilles, a les dents serrées. La matinée commence fort, enfin se termine fort, il manque les bottes de copeaux qu'il avait demandé pour 2 chevaux, l'expédition commence : trouver un chèque, trouver une voiture - la nôtre chargée à bloc - et trouver un point de vente où l'on vend des copeaux ! Pour le chèque, pas de problème - quoi que ! - le point de vente, il est situé, pour la voiture, ça se complique, Dominique - l'organisateur - prête la sienne mais le hic, la jauge est dans le rouge, on évite alors les risques supplémentaires, il décide, avec Gilbert de Keyser, de prendre sa voiture, on tasse le tout et en avant "guingant " à l'autre bout d'Albi à la conquête des derniers copeaux pour chevaux...
Cela met dans l'ambiance.
Le stand, déploie ses allures "cabaresques", une bonne chose de faîte, il est 14h30, 2 petites heures de tranquillité s'improvisent durant que Jeane répète. On mange des Caram... qui décolore la langue, on boit du Red..., vous savez la chose qui donne des ailes ! Et surtout on profite d'un soleil radieux, la température doit avoisiner les 20°C. Une grande première au Salon d'Albi, merci Domi, tu as misé sur le bon week-end ! Car Albi, les années passées, c'était plutôt, neige - et oui c'est arrivé mais les dates étaient en février - pluie, et froid. On croise les doigts pour les 3 jours prochains, mais à croire l'écran, sur une virée sur le web, le soleil et la chaleur seront bien de mises avec une pointe à 22°C pour samedi.
17h, Jeane en a terminé avec ses répétitions, et Gilles peut envahir la piste et caler les réglages, la mise en place des bidons, les entrées, les sorties, les effets spéciaux à régler..."Dany pour 18h, c'est bon on répète le numéro de feu, le temps que l'on prépare les chevaux." Chacun à son poste, petit échauffement, mise en place des accessoires, les chevaux arrivent. Entre temps Vincent Libérator occupe la piste avec ses chevaux en liberté, la musique ne fonctionne pas... les aléas classiques !
Après coup, tout se passe pour le mieux, le numéro de feu devrait bien sortir. On en reparlera un peu plus tard. Gilles voit son numéro avec l'acrobate Jahal dans une configuration de sangles aériennes. Le plus compliqué, c'est la mise en place du gréage mais ils y sont arrivés, c'est moi qui donnera les tops entre les gréeurs et les mouvements de l'ange blanc, grosse responsabilité mais ma connaissance pour ce type de numéros ne devrait pas trop poser de problème, reste juste à caler l'enchaînement des figures.
Minero, Chibanga, Aresio, Rocio, Nerval et Aristo n'ont pas donner signe de fatigue mais il faut les préserver, car trois jours de salons leur aient très fatiguant, surtout que la piste, pas encore travaillée, fouille un peu.
Les répétitions prennent fin, repas dans le hall, entre tous les acteurs du spectacle, artistes, techniciens, élèves... autour d'un buffet d'entrées froides, de tripes (!) et de viande (?) fourrée (ce n'est pas le bon terme), fromage, et pomme, un vrai régime d'artiste ! Gilles discute avec Jeane du mundillo équestre, une personne très accessible, pleine de vie, sérieuse et une chanteuse de talent... en plus à cheval. Le répertoire qu'elle a choisi pour le gala est d'un excellent goût, du type Malaguena Salerosa de Chingon, pour ceux qui ont vu Kill Bill de Tarentino (le volume 2) devraient connaître.
La mayonnaise commence à monter, et devrait-être d'un très bon cru. Quand je pense qu'il y a quelques années, j'avais entendu dire dans une discussion - je ne faisais que passer ! - "le salon du cheval d'Albi ? Tu verras ça ne durera pas..." Cela doit faire 5 ans, et bien... le p'tit salon du Cheval d'Albi est toujours là avec des ambitions que certains gros salons devraient peut-être y prétendre en matière de spectacle équestre et de création, surtout.
22h15, direction l'hôtel. Et ma seule préoccupation en y arrivant est "y aura t-il du wifi" pour pourvoir mettre en ligne le carnet. Et bien... oui et gratuit en plus !
Sur ces dernières palabres, le carnet se ferme pour la 1ère journée, à très vite.

Un saludo
Thomas

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